Renseignements généraux

Système de surveillance, de cartographie et de modélisation des incendies de forêt (Fire M3)

Sommaire

Image d'un incendie de forêt

Les feux de forêt représentent un agent de changement significatif dans les écosystèmes forestiers canadiens. Environ 5000 feux brûlent 3 millions d’hectares par année au Canada (basé sur une moyenne de 10 ans). Alors que seulement 2 à 3 % des feux de forêt atteignent plus de 200 ha, ils représentent presque 97 % des secteurs brûlés annuellement. Ainsi, ils fournissent une excellente occasion de faire le suivi des feux actifs avec le concours conjoint de senseurs à haute et basse résolution dans le but de déterminer la localisation d’un incendie, la superficie brûlée, le comportement du feu ainsi que sa sévérité. Étant donnée la superficie du Canada, l'utilisation de la télédétection est une façon rentable d'en arriver à une vue d’ensemble complète de l’activité des feux de forêt en temps quasi réel.

Le Système de surveillance, de cartographie et de modélisation des feux de forêt (Fire M3) a été mis en service en 1998 en tant qu’initiative du Centre canadien de télédétection et du Service canadien des forêts, tous deux des organismes de Ressources naturelles Canada.

Image d'un satellite

Voici les objectifs de Fire M3 : identifier et localiser quotidiennement les feux en activité au moyen de l’imagerie satellitaire de faible résolution; estimer quotidiennement et annuellement les superficies brûlées et modéliser le comportement des feux et la consommation de biomasse attribuable aux feux.

Les emplacements et les caractéristiques des points chauds sont obtenus de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) des États Unis (É. U.), de la National Atmospheric and Space Administration (NASA) des É. U., du Forest Service des É. U. et de la University of Maryland. Les points chauds sont identifiés au moyen de l’imagerie satellitaire infrarouge obtenue par radiomètre perfectionné à très haute résolution (AVHRR), par spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) et par la suite de radiométrie à balayage dans le visible et l’infrarouge (VIIRS).

Le traitement subséquent des données sur les points chauds suppose la combinaison des ensembles de données provenant de multiples sources, l’estimation des conditions météorologiques propices aux feux et les comportements potentiels des feux aux points chauds au moyen de la Méthode canadienne d’Évaluation des dangers d’incendie de forêt et la cartographie des superficies brûlées. En plus des images et des rapports à présenter sur le Web, les données sont communiquées aux partenaires de la gestion des incendies et de l’industrie, et sont utilisées pour d’autres modèles comme les modèles de prévision de la fumée.

Points chauds « Fire M3 »

Sources de données et méthodes « Fire M3 »