Rapport national sur la situation des feux de végétation

Rapport national sur la situation des feux de végétation

Rapports archivés

Mis à jour : 19 novembre 2025

Feux actifs
Non maîtrisés Contenus Maîtrisés Intervention modulée
0 0 0
2025
(À ce jour )
À ce jour moy. décennale
(À ce jour )
% de la normale Brûlages dirigés États-Unis
Nombre 6 125 0 0 0 0
Superficie
(ha)
8 922 148 0 0 0 0

Feux prioritaires

Les rapports hebdomadaires sur la situation nationale reprendront au printemps 2026. Veuillez noter que les données requises pour le tableau ci-dessus ne sont pas disponibles à cette période de l’année.

Mobilisation de ressources interservices

Résumé saisonnier de 2025

Mobilisation de ressources interservices : Les demandes de partage des ressources en matière de feux de végétation, tant à l’échelle nationale qu’internationale, sont gérées par le Centre interservices des feux de forêt du Canada (CIFFC), une société à but non lucratif détenue par les organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux de gestion des feux de forêt.

Le niveau de préparation 1 à l’échelle nationale indique que l’activité des feux de végétation est minime et que la demande de mobilisation de pompiers et d’équipements provenant d’autres juridictions est faible. À l’autre extrémité du spectre, on trouve le niveau de préparation 5, qui est le plus élevé. Il indique une activité importante dans une ou plusieurs juridictions, avec une mobilisation totale de tous les pompiers et de tous les équipements partout au Canada. Il indique aussi qu’une aide internationale a été demandée.

L’activité de feux au printemps a commencé tôt au Canada, avec le niveau de préparation national passant du niveau 1 au niveau 3 durant les deux premières semaines de mai, avant de passer au niveau 3 le 15 mai, indiquant une mobilisation accrue partout au Canada pour soutenir les organismes actifs. Le niveau de préparation national a augmenté jusqu’au niveau 4, puis 5 avant la fin du mois. Le CIFFC est demeuré au niveau de préparation 5 tout au long des mois de juin, juillet et la majeure partie du mois d’août, avant de passer au niveau 4 le 26 août, alors que le besoin simultané et la demande continue de ressources au Canada ont diminué. Le CIFFC a continué de réduire sa posture tout au long du mois de septembre en passant au niveau 3 le 3 septembre, où il est demeuré jusqu’à la mi-septembre. Le niveau de préparation national est finalement tombé au niveau 2 le 16 septembre; il y avait encore une certaine mobilisation en cours à l’aide du CIFFC jusqu’en octobre.

Au cours de la saison des incendies, des ressources d’intervention ont été mobilisées dans tout le pays par tous les organismes membres du CIFFC. Il y a eu 14 demandes d’aide fédérale (y compris l’extension des ressources existantes) de la part des provinces pour les pompiers, les moyens de transport aérien, l’aide humanitaire, ainsi que la logistique et le rassemblement.

En collaboration avec le CIFFC, le gouvernement du Canada a coordonné le personnel international en provenance de l’Australie, du Chili, du Costa Rica, du Mexique, de la Nouvelle-Zélande et des États-Unis. Les provinces et les territoires ont également conclu des accords d’assistance mutuelle avec les États frontaliers, également connus sous le nom de conventions relatives aux feux de forêt dans l’Amérique du Nord. Ces accords ont permis de mobiliser des ressources américaines supplémentaires (personnel et avions).

Résumé saisonnier :

La saison des feux de forêt commence officiellement à différents moments dans tout le pays. L’Alberta a l’une des dates officielles de début les plus tôt (le 1er mars), car le risque est le plus élevé au printemps dans les Prairies en raison de la fonte des neiges, ainsi que des arbres et herbes qui ne sont pas encore verdis. Pour la plupart des organismes, la saison des feux de forêt se termine officiellement à la fin octobre.

Les premiers feux de forêt (feux de broussaille) de la saison ont été signalés dans le sud de l’Alberta à la fin février. La première évacuation causée par un feu de forêt a eu lieu à la fin avril dans le centre de l’Alberta. Les résidents ont pu retourner chez eux quelques jours plus tard. Une série d’évacuations dans le centre l’Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba a rapidement suivi, y compris une qui a visé le village du patrimoine culturel ukrainien à l’est d’Edmonton.

Au début mai, une activité de feux importante s’est intensifiée en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, dans le nord de l’Ontario et à Terre-Neuve. À la mi-mai, le Manitoba a déclaré plusieurs états d’urgence locaux, fermant les parcs provinciaux de l’est du Manitoba en raison des conditions extrêmes de feux de forêt. Cette déclaration a été suivie d’une demande officielle d’aide fédérale en raison des feux de forêt pour aider aux évacuations des communautés éloignées, et pour que la main-d’œuvre d’aide humanitaire vienne en aide aux personnes évacuées. La Ville de Flin Flon, à la frontière de la Saskatchewan, a émis un ordre d’évacuation alors que les incendies du côté de la Saskatchewan commençaient à s’approcher.

À la fin mai, la Saskatchewan et le Manitoba ont tous deux déclaré un état d’urgence provincial. Entre les deux provinces, des milliers de personnes ont été évacuées, certaines voyageant hors de la province vers l’Alberta et l’Ontario respectivement pour trouver un abri, car les hôtels étaient pleins.

En juin, l’Ontario a demandé de l’aide pour évacuer la communauté isolée de Sandy Lake, et le nord-est de la Colombie-Britannique a commencé à voir une augmentation de l’activité, ce qui a entraîné des évacuations. La fumée des feux de forêt a touché de vastes régions du Canada et des États-Unis. L’activité des feux a commencé à augmenter à Terre-Neuve et en Nouvelle-Écosse en raison des feux de forêt.

À ce moment, on recherchait du personnel de lutte contre les incendies à l’échelle internationale, car les ressources nationales ne pouvaient pas répondre à la demande. Au cours des mois suivants, des pompiers et des équipes spécialisées en gestion des interventions d’urgence des États-Unis, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, du Costa Rica, du Chili et du Mexique ont commencé à arriver pour aider la Colombie-Britannique, l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba.

Au début juillet, le Yukon et la Colombie-Britannique ont commencé à voir une augmentation de l’activité des feux. Le nord de l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba continuaient de voir beaucoup d’activité. La province du Manitoba a de nouveau déclaré l’état d’urgence provincial puisque l’état d’urgence précédent a été levé à la fin juin en raison de l’amélioration des conditions.

À la mi-juillet, l’activité s’intensifiait dans tout le pays alors que des feux dans le nord-ouest de l’Ontario détruisaient plusieurs lignes de transmission vers les communautés du nord. Des feux au Nouveau-Brunswick, à Terre-Neuve et sur l’île de Vancouver ont touché plusieurs communautés alors que la Saskatchewan et le Manitoba continuaient d’avoir des feux étendus sur le paysage. La Nouvelle-Écosse a fermé l’accès à toutes les terres publiques en raison de l’augmentation du risque de feux de forêt alors qu’une vague de chaleur battait des records de longue date.

En août, l’activité des feux a augmenté d’un bout à l’autre du pays. En Colombie-Britannique, plusieurs évacuations ont eu lieu dans le nord-est, le centre et les régions côtières, y compris l’île de Vancouver. À la mi-août, des précipitations importantes ont réduit l’activité sur l’île.

Les Territoires du Nord-Ouest ont connu une augmentation de l’activité alors qu’un état d’urgence local a été déclaré pour la communauté des Premières Nations de Whati en raison d’un feu de forêt imminent.

La Saskatchewan a renouvelé sa demande d’aide fédérale pour un soutien continu des pompiers jusqu’à la fin août. À mesure que les conditions s’amélioraient, la planification du rapatriement pour plusieurs communautés commençait. À la fin août, la Saskatchewan a connu une diminution de l’activité des feux et les personnes évacuées sont retournées dans leurs communautés.

Le Manitoba est demeuré actif pendant que plusieurs communautés commençaient à planifier leur retour. À mesure que la restauration des services commençait, elles ont renouvelé leur demande d’aide fédérale pour l’aide humanitaire afin de soutenir les personnes évacuées.

Dans la région de l’Atlantique, la qualité de l’air est restée mauvaise pendant de longues périodes tout au long de l’été. Les vents de l’ouragan Erin menaçaient la région vers la fin août et, bien que de vitesse modérée, ils ont probablement contribué à la croissance des feux en Nouvelle-Écosse. Le Nouveau-Brunswick a activé son centre des opérations d’urgence alors que les feux en milieu difficile approchaient Moncton, puis Miramichi. La Nouvelle-Écosse a demandé une assistance fédérale pour le soutien logistique et une zone de rassemblement pour les opérations aériennes, et le comté d’Annapolis a déclaré l’état d’urgence en raison des feux de forêt. La province a imposé de larges restrictions publiques pour les déplacements et les activités récréatives dans les bois.

Terre-Neuve a demandé une aide fédérale pour la logistique et le transport de nourriture et de personnes, de l’aide humanitaire, des ressources aériennes et des pompiers, alors que les feux de forêt sur la péninsule de Bay de Verde continuaient à toucher plusieurs communautés.

Au début septembre, la Nouvelle-Écosse est restée active, mais les personnes évacuées du comté d’Annapolis ont commencé à retourner chez elles par phases. Les Territoires du Nord-Ouest ont vu une augmentation de l’activité des feux pendant la longue fin de semaine de la fête du Travail, alors que des feux de forêt menaçaient Fort Providence et que la fumée recouvrait la majeure partie de l’ouest du Canada, du sud et du centre de la Colombie-Britannique, de la majeure partie de l’Alberta, des Territoires du Nord-Ouest et du centre et nord de la Saskatchewan.

À la mi-septembre, toutes les ressources internationales ont été démobilisées et retournées à leur pays respectif. La Colombie-Britannique est demeurée active alors que plusieurs incendies dans la région du Cariboo ont déclenché de nouveaux ordres d’évacuation. Plus tard au cours du mois, Terre-Neuve a levé l’interdiction provinciale sur le feu, y compris l’interdiction des véhicules tout-terrain, alors que les conditions s’amélioraient. À la fin septembre, le feu de Long Lake en Nouvelle-Écosse a finalement été indiqué comme maîtrisé, tandis que des feux en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario ont provoqué de nouvelles évacuations.

Au début d’octobre, la Nouvelle-Écosse continuait d’avoir une certaine activité de feux et a prolongé sa saison officielle des feux jusqu’à la fin du mois. Le Québec a connu une certaine activité tardive alors que des feux de forêt couvaient dans la région de l’Outaouais, déclenchant un ordre d’évacuation temporaire.

Synopsis hebdomadaire

Synopsis :

Cette année, la saison des incendies a commencé tôt en raison de la sécheresse printanière et du risque d’incendie jugé élevé dans la région des Prairies. En Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario et à Terre-Neuve, les alertes et les ordres d’évacuation sont restés en vigueur de mars à mai. Après un printemps relativement chargé, il y a eu de nombreux ordres d’évacuation tout au long de l’été dans les provinces mentionnées précédemment, ainsi qu’en Colombie-Britannique, dans les Territoires du Nord-Ouest, au Québec et en Nouvelle-Écosse en raison des feux de forêt et de la fumée. Le nombre total d’évacuations pour l’année a été bien supérieur à la moyenne des 20 dernières années, inférieur à 2023, mais supérieur à 2024. Les chiffres définitifs ne sont pas encore accessibles.

Selon le SCIFV, 6 127 feux ont été enregistrés à l’échelle nationale en 2025, lesquels ont brûlé un total de 8 922 148 hectares (ha). À des fins de comparaison, le nombre total de feux et la superficie brûlés l’an dernier selon la Base nationale de données sur les feux de forêt du Canada (BNDFFC) étaient de (5 844 feux; 5 374 344 ha), et la moyenne décennale est de (5 818 feux; 4 178 669 ha).

Selon la base de données de la Composite nationale des superficies brûlées (CNSB), qui est un système qui choisit la meilleure source de données disponible et qui est mis à jour chaque année, cette année est la deuxième année la plus élevée enregistrée en ce qui concerne la superficie brûlée, dépassant le total enregistré en 1989 (6 663 734 ha). Néanmoins, il est possible que cela change, car les organismes de gestion des feux continuent de cartographier et de recalculer la superficie des zones brûlées.

D’après le CIFFC, la Colombie-Britannique a connu le plus grand nombre de feux de forêt cette année (1 352), suivie par l’Alberta (1 206). En ce qui concerne la superficie brûlée, le Manitoba (2,17 M ha), la Saskatchewan (1,99 M ha) et les Territoires du Nord-Ouest (1,39 M ha) ont chacun eu plus d’un million d’hectares brûlés. La superficie brûlée estimée dépassait la moyenne décennale au Yukon, en Alberta, dans les Territoires du Nord-Ouest, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario, à Terre-Neuve-et-Labrador, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. Elle était inférieure à la moyenne décennale pour tous les autres organismes.

Selon la BNDFFC, historiquement, chaque année au Canada, seulement 3 % des feux atteignent une superficie de plus de 200 hectares brûlés, ce qui représente environ 97 % de la superficie totale brûlée. Selon les données rapportées par le CIFFC en 2025, au moment de ce rapport, les feux de plus de 200 ha représentaient environ 7,2 % des feux et environ 99,6 % de la superficie brûlée. Les très grands feux (de plus de 100 000 hectares) représentaient 0,25 % des feux, mais ont causé environ la moitié de la superficie brûlée, soit 51,6 %.

Pronostic :

Nous ne fournirons pas de pronostic météorologique. Les rapports hebdomadaires sur la situation nationale reprendront au printemps 2026.

Pronotics

Bilan de la météo 2025

L’hiver 2024-2025 n’a pas montré de tendances alarmantes pour la saison des feux, car la couverture neigeuse était abondante dans une grande partie du Canada, et la sécheresse était ponctuelle, mais pas sévère, bien que les Territoires du Nord-Ouest aient connu une grande zone de sécheresse modérée durant l’hiver. Les conditions favorables à une activité accrue des feux ont commencé à se former en mars, alors que les masses d’air arctique continuaient de s’installer sur le centre du Canada (généralement de la Saskatchewan à l’ouest de l’Ontario), empêchant les totaux normaux de précipitations à la fin de l’hiver et au début du printemps. Ces masses d’air sec sont typiques d’un événement La Niña, mais bien qu’une condition négative d’oscillation australe El Niño ait été présente, une véritable La Niña ne s’est jamais développée.

Mai La saison des feux a commencé avec un indice de sécheresse élevé dans une grande partie de l’Ouest canadien et l’activité des feux suivait de près la moyenne décennale tout au long du mois, tant en nombre qu’en superficie brûlée. Une grande partie du nord et de la Colombie-Britannique a connu des conditions météorologiques variables et une fonte constante de la neige, tandis que la crête supérieure des prairies a entraîné un assèchement rapide, des avertissements de chaleur et de graves feux de forêt à la mi-mai. De vastes régions de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba n’ont reçu que 25 à 50 % des précipitations climatologiques normales pour le mois, aggravant les conditions de sécheresse persistantes.

À la fin mai, les combustibles forestiers du nord-est de la Colombie-Britannique et des prairies étaient bien asséchés alors que des systèmes convectifs organisés commençaient à apporter la foudre. Les conditions dans la région de l’Atlantique et dans l’est du Canada étaient moins sévères, mais un schéma persistant de crête supérieure commençait à s’étendre vers l’est à partir des prairies.

Juin Au début de juin, de nombreux grands feux actifs étaient présents dans le centre du Manitoba et en Saskatchewan, avec de nombreux petits feux situés en Alberta, dans le nord-est de la Colombie-Britannique et en Ontario. Ce mois-ci a poursuivi la tendance des masses d’air arctique se déplaçant vers le centre du Canada, prolongeant la période sèche qui touchait la région depuis la fin de l’hiver. Dans de nombreuses régions, les nuages étaient présents et les températures étaient fraîches à modérées, mais les précipitations étaient rares. Les précipitations se dirigeant vers l’ouest du Canada continuaient souvent d’être poussées autour des limites des régions de haute pression du centre du Canada, puis vers le nord-est à travers les Grands Lacs jusqu’au Québec et au Labrador. Une instabilité périodique s’est déplacée vers l’est dans les provinces des Prairies, générant des averses et des orages et déclenchant de nouveaux feux, mais la croissance était quelque peu limitée pour bon nombre d’entre eux. Des poches d’humidité abondante sont tombées dans les régions montagneuses de l’ouest et les plaines du sud, avec des pluies sporadiques à Terre-Neuve, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard. La majeure partie de cette humidité a manqué la Nouvelle-Écosse, où les valeurs de l’indice de combustible ont augmenté à 60 ou plus avant la fin du mois, indiquant qu’un incendie intense pourrait survenir.

Juillet La croissance du feu a été rapide au début juillet alors que les conditions sèches se poursuivaient. Les vents étaient élevés durant les premiers jours du mois dans les Prairies, notamment le 4 juillet. Les conditions de sécheresse dans le nord de la Colombie-Britannique et en Alberta, dans les Territoires et dans l’ouest de l’Ontario ont permis la formation de nouveaux feux. La région de l’Atlantique a généralement continué à sécher, la plupart des pluies restant au-dessus de l’océan ou s’estompant dans le nord-est des États-Unis avant d’atteindre le Canada. Le sud-est de la Colombie-Britannique, le sud de l’Alberta et de la Saskatchewan, ainsi que le Québec et le Labrador ont continué de recevoir des précipitations généreuses. Heureusement, pendant une grande partie de juillet, le manque de précipitations dans les zones les plus intenses a aussi provoqué peu d’éclairs dans ces régions. La plupart des éclairs se sont produits dans des zones recevant une humidité suffisante, sauf dans les Territoires du Nord-Ouest à l’est des montagnes, où des éclairs occasionnels pouvaient déclencher de nouveaux feux en raison de la sécheresse. Les nouveaux feux ont diminué dans certaines zones en juillet, mais la sécheresse a permis la croissance des feux existants. Cela se reflète dans le complément hebdomadaire des feux, qui montre une augmentation rapide de la superficie brûlée à mesure que juillet passe à août. À la mi-juillet, le feu commence aussi à se former à Terre-Neuve et dans d’autres régions de l’Atlantique, bien que ces événements n’aient pas été prolongés. En fin de mois, la sécheresse partout au pays a apporté des conditions favorables à la croissance des feux et aux nouveaux feux.

Août Le mois d’août a commencé avec des feux brûlant principalement au Manitoba, au centre de la Saskatchewan, ainsi que dispersés partout dans les Territoires du Nord-Ouest et au Yukon. Cependant, au début du mois, plusieurs épisodes de pluie importants ont rapidement aidé à maîtriser les feux des prairies centrales. En août, le nord-est de l’Alberta, une grande partie de la Saskatchewan et l’ouest du Manitoba ont reçu entre 115 et 200 % plus de précipitations que leur moyenne. En dehors des prairies, une grande partie du pays a reçu des précipitations inférieures à la normale. Les déficits étaient particulièrement notables en Colombie-Britannique et dans le Canada atlantique, où l’activité des feux a augmenté de façon significative tout au long du mois. Même avec un mois pluvieux, l’activité des feux dans les prairies a de nouveau augmenté à la fin août, causée par une période de chaleur extrême et de sécheresse. Cet épisode de chaleur s’est étendu jusqu’au sud des Territoires du Nord-Ouest, où de nombreux feux ont brûlé avec une intensité et une production de fumée significative.

En général, les conditions météorologiques ont continué à ressembler étroitement à celles d’une La Niña classique, bien que les conditions soient restées proches du neutre. Ces conditions ont poussé de nombreux creux vers l’intérieur des terres au large de la côte pacifique, entraînant des périodes de creux et de crêtes. Les périodes de crêtes dominaient en août, entraînant des conditions plus chaudes et plus sèches observées sur une grande partie du Canada. Plus à l’est, le vortex polaire au-dessus de la baie d’Hudson a dirigé les systèmes météorologiques frontaux soit vers le nord dans le nord du Québec et du Labrador, soit vers le sud, restant au-dessus de l’océan Atlantique. Ces conditions ont entraîné une période extrêmement sèche pour le Canada atlantique (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve).

En Colombie-Britannique, l’intérieur sud n’a reçu qu’environ 40 % de ses précipitations normales d’août. Un système de basse pression à mi-août a apporté la majeure partie des précipitations, dépassant 80 mm en peu de temps. À la fin août, un important événement de foudre a déclenché de nombreux feux de forêt dans le centre de la Colombie-Britannique. Ces incendies, s’étendant de la région de Caribou jusqu’à la frontière des États-Unis, ont entraîné de nombreuses évacuations et fermetures d’autoroutes.

Des conditions sèches continues et généralement chaudes dans le Canada atlantique ont entraîné des conditions météorologiques de feux rarement observées dans cette région. Les précipitations d’août ont atteint ou approché un niveau historiquement bas, l’est du Nouveau-Brunswick et le nord de la Nouvelle-Écosse recevant 0 à 2 % de leurs totaux mensuels. Les valeurs de l’indice de combustible ont dépassé 90 pendant la majeure partie du mois et les valeurs de l’indice de la sécheresse ont été enregistrées à plus de 425 (extrême) dans toutes les provinces atlantiques. Plusieurs incendies se sont déclarés au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve, entraînant de nombreuses évacuations et des pertes de structures. Ces feux étaient extrêmement difficiles à contenir et brûlaient à haute intensité, une caractéristique peu commune des feux du Canada atlantique. Fin août, un certain répit est venu sous forme de pluie, bien que de courte durée.

Septembre En septembre, les effets de la réduction des heures de clarté et de l’arrivée de la fraîcheur nocturne se sont finalement fait sentir à la fin du mois. Cependant, une tendance de sécheresse à l’échelle du Canada a entraîné une détérioration des conditions de sécheresse. De plus, la majeure partie du pays était plus chaude que la normale, culminant en Ontario. Tout au long du mois, de faibles précipitations mesurables dans certaines régions de l’Ouest étaient fréquentes de l’intérieur de la Colombie-Britannique jusqu’en Alberta et dans le nord de la Saskatchewan. De plus, les conditions sèches s’étendaient du Québec jusqu’au nord-ouest de l’Ontario, où la région de Kenora a reçu entre 15 et 20 % de ses précipitations normales de septembre. Une grande partie du Canada atlantique connaît son mois de septembre le plus sec jamais enregistré, ou le mois de septembre faisait partie des cinq plus secs jamais enregistrés.

Des pluies supérieures à la normale sont tombées sur les prairies du sud-est et le long des parties est des Grands Lacs. Heureusement, le Canada atlantique a connu une activité d’éclairs inférieure à la normale en septembre, ce qui a réduit le nombre d’allumages naturels. La sécheresse dans cette région a contribué à prolonger l’activité des feux jusqu’en septembre. Les évacuations se sont poursuivies jusqu’en septembre, certains feux plus récents entraînant d’autres évacuations.

Au début septembre, les feux se sont également poursuivis dans la région du Caribou en Colombie-Britannique, près du Grand lac des Esclaves dans les Territoires du Nord-Ouest, dans le centre-ouest de la Saskatchewan, et les feux mentionnés précédemment dans l’Atlantique se sont produits principalement en Nouvelle-Écosse. La fumée était un problème important dans les Territoires du Nord-Ouest, touchant de nombreuses communautés. De plus, l’État de Washington connaît une hausse tardive de l’activité des feux, apportant de la fumée dans une grande partie du sud de la Colombie-Britannique, s’étendant brièvement en Alberta. Des feux en Nouvelle-Écosse ont brûlé tout au long du mois, bien que la pluie à la fin du mois ait contribué à réduire leur activité. Ailleurs au Canada, l’activité des incendies a diminué tout au long du mois de septembre.

Octobre La tendance saisonnière à la baisse des conditions météorologiques de feux s’est poursuivie dans une grande partie du Canada alors qu’une série de tempêtes traversait la Colombie-Britannique et les prairies, apportant l’humidité nécessaire et des températures plus fraîches. Le Canada atlantique a également connu un soulagement supplémentaire sous forme de précipitations et de températures plus fraîches. Des températures anormalement chaudes ont persisté dans les prairies de l’est et en Ontario sous l’influence de plusieurs crêtes supérieures de courte durée. À la dernière semaine d’octobre, le danger de feu était tombé au niveau bas dans toutes les zones forestières, avec des valeurs plus élevées ne persistant que dans les plaines du sud de l’Alberta et de la Saskatchewan. À la fin du mois, l’activité des feux était minimale à l’échelle nationale, mais un grave déficit d’humidité persistait en Colombie-Britannique, dans les Prairies et dans les territoires.

Graphiques hebdomadaires (mis à jour : 19 novembre 2025)

Liens sur les incendies de forêt