Rapport national sur la situation des feux de végétation

Rapport national sur la situation des feux de végétation

Rapports archivés

Mis à jour : 20 novembre 2024

Feux actifs
Non maîtrisés Contenus Maîtrisés Intervention modulée
0 0 0
2024
(À ce jour )
À ce jour moy. décennale
(À ce jour )
% de la normale Brûlages dirigés États-Unis
Nombre 5 686 0 0 0 0
Superficie
(ha)
5 378 075 0 0 0 0

Feux prioritaires

Les rapports hebdomadaires sur la situation nationale reprendront au printemps 2025. Les chiffres manquants ci-dessus ne sont actuellement pas disponibles à cette période de l’année.

Mobilisation de ressources interservices

Résumé saisonnier de 2024

Mobilisation de ressources interservices Les demandes de partage des ressources en matière de feux de forêt, tant à l’échelle nationale qu’internationale, sont gérées par le Centre interservices des feux de forêt du Canada (CIFFC), une société à but non lucratif détenue par les agences fédérales, provinciales et territoriales de gestion des feux de forêt.

Le niveau de préparation 1 à l’échelle nationale indique que l’activité des feux de végétation est minime et que la demande de mobilisation de pompiers et d’équipements provenant d’autres juridictions est faible. À l’autre extrémité du spectre, on trouve le niveau de préparation 5, qui est le plus élevé. Il indique une activité importante dans une ou plusieurs juridictions, avec une mobilisation totale de tous les pompiers et de tous les équipements partout au Canada. Il indique aussi qu’une aide internationale a été demandée.

Ce printemps, l’activité des feux a commencé tôt au Canada : le niveau de préparation à l’échelle nationale est passé brièvement au niveau 3 le 15 mai, avant de redescendre au niveau 2 le 21 mai. Pendant le reste du mois de mai, le CIFFC est demeuré au niveau de préparation 2 ou 1. Il en a été de même au mois de juin, et ce jusqu’au mois de juillet. En juillet, le CIFFC est passé au niveau 3 avant de passer rapidement au niveau 4, puis finalement au niveau 5 le 15 juillet. Il est resté au niveau 5 pendant le reste du mois de juillet, et ce jusqu’au 22 août, date à laquelle il est redescendu au niveau 4 étant donné qu’il y a eu une diminution des demandes de ressources en suspens. Au Canada, le CIFFC a continué de réduire sa posture en passant au niveau 3, niveau auquel il est resté jusqu’à la mi-septembre, avant de descendre au niveau 1 à la fin du mois, indiquant ainsi que la mobilisation par l’intermédiaire du CIFFC était légère, voire nulle.

Au cours de la saison des incendies, des ressources d’intervention ont été mobilisées dans tout le pays par toutes les agences membres du CIFFC. Il y a eu six demandes d’aide fédérale (parmi lesquelles des prolongations de ressources existantes) de la part des provinces et des territoires en ce qui concerne la mobilisation des pompiers et les moyens de transport aérien.

En collaboration avec le CIFFC, le gouvernement du Canada a coordonné le personnel international en provenance de l’Australie, du Costa Rica, de la Nouvelle-Zélande et de l’Afrique du Sud. Par ailleurs, le CIFFC a coordonné plusieurs types de ressources en provenance des États-Unis par l’intermédiaire du National Interagency Forest Fire Centre (NIFC). Ces ressources comprenaient du personnel et des équipements (tels que des pompes et des boyaux). De plus, l’Alberta a coordonné le personnel international du Mexique dans le cadre d’une entente distincte de partage des ressources. Les provinces et les territoires ont également conclu des accords d’assistance mutuelle avec les États frontaliers, également connus sous le nom de conventions relatives aux feux de forêt dans l’Amérique du Nord. Ces accords ont permis de mobiliser des ressources américaines supplémentaires (personnel et avions).

À la fin du mois de juillet et en août, les États-Unis étaient également à leur plus haut niveau de préparation à l’échelle nationale, avec des feux persistants à l’ouest, au nord-ouest et en Alaska. En octobre, le CIFFC a pu répondre à une demande du NIFC et a coordonné la répartition des pompiers de forêt et des membres du personnel canadiens aux États-Unis.

Synopsis hebdomadaire

Résumé saisonnier L’Alberta a déclaré le début de la saison officielle des feux en avance, dès le mois de février, dix jours plus tôt que d’habitude (1er mars). Cette situation s’explique par le fait que le temps a été chaud et sec.

Au Québec, le premier feu de forêt de la saison a débuté à la mi-mars. Il s’est classé quatrième sur la liste des feux de forêt à avoir été déclarés le plus tôt depuis 1973, selon la Base de données nationale sur les forêts. Il a été suivi par le premier feu de forêt en Colombie-Britannique quelques jours plus tard.

La première évacuation en raison d’un feu de forêt (feu d’herbe) a eu lieu au début du mois d’avril près de la Nation crie d’Enoch (Alberta). Les résidents ont pu revenir le jour même. Plus tard dans le mois, il y a eu une série d’évacuations en raison d’un feu de forêt dans le nord de l’Alberta et dans le nord-est de la Colombie-Britannique. Les équipes de pompiers sont intervenues et ont maîtrisé un feu au nord-ouest du parc national de Jasper. Il n’y a donc pas eu besoin d’évacuer.

Au début du mois de mai, la Saskatchewan et le Manitoba ont connu leurs premières évacuations dans le cadre d’un feu de forêt. Peu de temps après, plusieurs quartiers de Fort McMurray (Alberta) ont été évacués alors qu’un feu de forêt s’approchait dangereusement de la région qui avait précédemment brûlé en 2016. Les collectivités environnantes et certaines parties de la municipalité régionale de Wood Buffalo sont demeurées en état d’alerte à l’évacuation pendant une grande partie de l’été. À la fin du mois de mai, l’activité au Québec et au Labrador a commencé à reprendre.

En juin, l’activité des feux a commencé à se stabiliser vers l’ouest. À la mi-juin, l’activité a repris dans l’est. La collectivité de Churchill Falls (Labrador) a été évacuée alors que le feu s’approchait d’elle et de la centrale hydroélectrique. Peu après, l’activité des feux s’est renforcée dans les Territoires du Nord-Ouest, au Yukon et au Labrador, ce qui a touché des milliers de personnes.

Le personnel international de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande est arrivé entre le milieu et la fin du mois de juillet pour aider la Colombie-Britannique et l’Alberta, étant donné qu’il y avait un besoin simultané important de ressources nationales. Peu de temps après, d’autres pompiers d’Afrique du Sud, du Costa Rica et du Mexique sont arrivés. La situation est restée préoccupante dans le nord de l’Alberta, où des collectivités demeuraient menacées par les feux de forêt. Au Labrador, on a commencé à maîtriser les feux, mais le risque d’incendie demeurait élevé. À la fin du mois de juillet, la ville de Jasper et Parcs Canada ont annoncé conjointement un ordre d’évacuation pour tous les résidents et les touristes du parc national. Le 24 juillet, le feu a atteint la ville de Jasper.

Le mois d’août a vu une recrudescence de l’activité en Saskatchewan, au Manitoba et dans l’ensemble des États-Unis, en raison d’une augmentation continue du nombre de feux actifs. Les évacuations dans les régions éloignées du Manitoba ont conduit à une demande officielle d’aide fédérale pour utiliser les ressources de transport aérien des Forces armées canadiennes afin de faciliter les efforts d’évacuation face à la propagation rapide des feux.

À la mi-août, l’ordre d’évacuation des résidents de la ville de Jasper a été levé, mais les touristes n’ont pas été autorisés à revenir. Au début du mois de septembre, le complexe de feux de forêt de Jasper a été déclaré officiellement maîtrisé et le personnel international a commencé à se démobiliser. À la mi-septembre, la municipalité de Jasper a levé son état d’urgence.

À la fin du mois de septembre, l’ordre d’évacuation finale a été levé à Grand Forks (Colombie-Britannique), mais l’activité des feux aux États-Unis est restée très active. À la mi-octobre, les agences canadiennes de gestion des feux ont été en mesure de rendre la pareille à nos voisins du Sud et ont répondu à la demande de personnel du National Interagency Fire Centre aux États-Unis.

Pronotics

Synopsis

Cette année, la saison des incendies a commencé tôt en raison de la sécheresse printanière et du risque d’incendie jugé élevé dans la région des Prairies. Des communautés de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba et du Québec ont reçu des alertes et des ordres d’évacuation au printemps, de mars à mai. Après un printemps relativement chargé, il y a eu de nombreux ordres d’évacuation tout au long de l’été dans les provinces mentionnées précédemment, ainsi qu’en Ontario, à Terre-Neuve-et-Labrador, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Yukon en raison des feux de forêt. Le nombre total d’évacuations pour l’année a été bien supérieur à la moyenne des 20 dernières années, mais bien inférieur à 2023. Les chiffres définitifs ne sont pas encore accessibles.

Selon le résumé national des feux du CIFFC, 5 686 feux ont été enregistrés à l’échelle nationale en 2024, lesquels ont brûlé un total de 5 378 075 hectares (ha). À des fins de comparaison, voici le nombre total d’incendies et la superficie brûlée l’année dernière d’après le CIFFC (5 475 incendies; 17 347 637 ha), ainsi que la moyenne décennale (5 736 incendies; 3 512 889 ha), tels qu’ils sont indiqués dans la Base nationale de données sur les feux de forêt du Canada (BNDFFC).

Selon la base de données de la Composite nationale des superficies brûlées (CNSB), qui est un système qui choisit la meilleure source de données disponible et qui est mis à jour chaque année, cette année pourrait être la quatrième année la plus élevée enregistrée en ce qui concerne la superficie brûlée, la précédente ayant été enregistrée en 1994 (5 042 102 ha). Néanmoins, il est possible que cela change, car les agences de gestion des feux continuent de cartographier et de recalculer la superficie des zones brûlées.

D’après le CIFFC, la Colombie-Britannique a connu le plus grand nombre de feux de forêt depuis le début de l’année (1 687), suivie par l’Alberta (1 224). En ce qui concerne la superficie brûlée des Territoires du Nord-Ouest (1,69 M ha) et de la Colombie-Britannique (1,07 M ha), dans chacun des cas, elle a atteint plus d’un million d’hectares. La superficie brûlée estimée était supérieure à la moyenne décennale en Colombie-Britannique, au Yukon, en Alberta, dans les Territoires du Nord-Ouest, en Saskatchewan et à Terre-Neuve-et-Labrador. Dans toutes les autres agences, elle était inférieure à la moyenne décennale.

La superficie totale brûlée peut changer au fur et à mesure que les provinces et les territoires continuent à cartographier leurs incendies respectifs.

Pronostics

Nous ne fournirons pas de pronostic météorologique. Les rapports hebdomadaires sur la situation nationale reprendront au printemps 2025.

Bilan de l’année 2024

L’année 2024 est la deuxième année depuis que le phénomène prolongé La Niña de 2020 à 2022 s’est transformé en El Niño, même si en 2024, El Niño semble s’estomper pour devenir une autre La Niña faible à modérée. Cette situation ne s’est pas concrétisée, et même à la fin du mois d’octobre, cette oscillation était encore neutre. La sécheresse qui est apparue en 2022 et qui s’est poursuivie jusqu’en 2023 et 2024 pourrait suivre une tendance similaire à celle de l’événement du début des années 2000, qui a suivi La Niña prolongée de 1998 à 2001.

En 2023, dans certains endroits tels que le centre de l’Alberta, la sécheresse était absente, même si elle s’est redéveloppée par la suite au cours de l’hiver chaud et sec d’El Niño de 2023-2024. D’autres régions ont connu une intensification de la sécheresse, même s’il convient de noter qu’elle a disparu au Yukon au cours de l’hiver et du printemps. Face à la grande partie du Canada touchée par la sécheresse, certaines personnes se sont inquiétées et ont estimé que 2024 pourrait être une année pire que 2023 pour les feux. Étant donné que certains facteurs climatiques se trouvaient dans des phases différentes de ceux de 2023 et que les prévisions de début de saison de RNCan suggéraient une saison plus contrôlée, les messages se sont concentrés sur certaines zones ayant des problèmes persistants d’incendie, mais ont indiqué que le Canada ne serait pas confronté à une activité de feu intense aussi étendue qu’en 2023.

Lors de l’hiver 2023-2024, qui a été chaud et sec dans une grande partie du Canada, certaines régions ont eu une mince couverture de neige. Dans les régions du sud, elle a été sporadique; de même, le ruissellement printanier a été négligeable. Dans les régions couvertes d’un manteau neigeux hivernal (les Territoires et le nord des provinces), la fonte des neiges s’est produite à un rythme normal. Le printemps a ressemblé à une période de transition type entre El Niño et La Niña, avec des conditions météorologiques mixtes. Le mois d’avril ressemblait à un mois d’El Niño, avec des conditions chaudes et sèches dans une grande partie du Canada, tandis que le mois de mai présentait des conditions mixtes. La sécheresse, les feux actifs, certains feux dormants et de nouveaux incendies se sont poursuivis à la jonction des frontières de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest; cette zone a été constamment évitée par la pluie qui a touché les zones plus à l’est et au sud. Les feux de cette zone, ainsi que dans le centre de la Saskatchewan et du Manitoba, sont devenus très actifs avant la mi-mai pendant une brève période chaude et venteuse. Une basse pression stagnante a apporté de la pluie dans de nombreuses régions peu de temps après, réduisant l’activité des feux. À la fin du mois de mai, le nombre de feux et la superficie brûlée étaient très proches des normales décennales.

Au cours du mois de juin, de l’air chaud et sec a persisté au-dessus du nord du Québec et a touché d’autres régions de l’est pendant une période plus courte. Des températures allant jusqu’à 38 oC ont été relevées pendant cette période. Un temps anormalement chaud a également touché les Territoires du Nord-Ouest. En parallèle, un temps frais et humide a concerné une grande partie de l’Ouest canadien, où des creux records ont été enregistrés sous une masse d’air arctique stagnante. Les précipitations totales ont été plus abondantes que la normale dans la majeure partie de la forêt boréale et dans le sud-est du Canada jusqu’à la première moitié de juin, et le nombre de feux et la superficie brûlée sont demeurés dans la norme à la fin du mois.

Vers la fin du mois de juin, l’Ouest canadien a commencé à s’assécher, condition qui s’est poursuivie en juillet alors qu’une crête anticyclonique se déplaçant lentement a commencé à traverser le pays. Cette situation a accentué l’humidité dans l’extrême nord des provinces et dans les territoires du sud, alors que l’on s’attendait à ce que les quantités restent faibles et dispersées, ce qui a permis à l’activité des feux de se poursuivre. Le mois de juillet a été le plus chaud jamais enregistré dans certains endroits de l’est et de l’ouest du Canada. Des températures allant jusqu’à 38 oC ont été relevées en Alberta, et jusqu’à 43 oC en Colombie-Britannique. C’est cette situation qui a conduit à l’incendie de Jasper, provoqué par la foudre, à la fin du mois de juillet. La sécheresse a commencé à revenir dans une grande partie du Yukon, des Prairies et de la région du sud de l’Atlantique à la fin du mois. Dans l’est du Canada, seuls le côté est de la baie d’Hudson et certaines parties de l’Arctique ont enregistré des températures légèrement inférieures à la normale. La chaleur a touché Terre-Neuve-et-Labrador, bien que début juillet, la pluie ait mis fin à l’incendie de Churchill Falls de juin, qui avait conduit à l’évacuation de la centrale et de la collectivité. La chaleur périodique a mené à l’incendie de Labrador City et à l’évacuation du 12 juillet qui s’est ensuivie, mais la pluie a rapidement contribué à réduire l’activité du feu, et l’ordre d’évacuation a été annulé le 22 juillet.

En juillet, des orages se sont produits dans l’ouest et dans le centre du Canada. Les éclairs ont augmenté l’activité des feux et étendu la superficie brûlée au-delà de la valeur normale. Les systèmes météorologiques qui ont généré ces tempêtes n’ont généralement pas apporté de précipitations stables généralisées. Alors que le niveau des éclairs nuage-sol au Canada était le plus bas enregistré au 31 juillet (77 % de la normale), Terre-Neuve-et-Labrador a enregistré presque 300 % des impacts de la normale de juillet et a dépassé sa moyenne annuelle (120 % du total annuel). Bien que le mois de juillet ait été sec dans de nombreuses régions, des précipitations extrêmes dans le sud de l’Ontario ont donné lieu à des records mensuels, principalement en raison de la fusion des restes de l’ouragan Beryl en un système de latitudes moyennes. La région du Grand Toronto a enregistré des précipitations record en juillet, près de 300 % de la normale. Ce système combiné a également donné lieu à de fortes précipitations dans certaines parties du sud du Québec et dans de minces bandes dans l’ensemble du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse.

Le temps chaud s’est poursuivi en août dans de nombreuses régions. Des températures supérieures à 35 oC ont été enregistrées au-dessus du cercle arctique, et près de 40 oC dans certaines régions du sud au cours de la première moitié du mois. La sécheresse a commencé à toucher le nord du Québec et la région du nord de l’Atlantique à la fin du mois. Bien qu’une grande partie du Canada soit demeurée sèche, il y a eu une grande humidité au Yukon et à des altitudes plus élevées du sud de la Colombie-Britannique et de l’Alberta. Les fortes pluies provenant des restes des ouragans Debby et Ernesto ont de nouveau causé des précipitations record dans des bandes étroites de l’extrême sud de l’Ontario et du Québec, là où les feux de forêt sont rares.

Le temps chaud s’est poursuivi en septembre dans de nombreuses régions canadiennes, avec des températures maximales d’environ 35 oC à la fin du mois dans le sud des Prairies, bien que le temps frais périodique ait réduit l’anomalie de température mensuelle. L’activité soutenue des feux près de la jonction frontalière entre le nord de la Colombie-Britannique, l’Alberta et les Territoires du Nord-Ouest, ainsi que dans le nord de la Saskatchewan, a contribué à faire passer la superficie brûlée à l’échelle nationale bien au-dessus de la moyenne décennale. De forts orages ont traversé le Manitoba et l’ouest de l’Ontario à la mi-septembre, avec une bande séparant l’air plus frais à l’ouest d’une crête chaude, sèche et tenace à l’est. Bien que la pluviosité en Ontario ait été mitigée (Thunder Bay a reçu moins de 10 % de son total mensuel normal en septembre), l’assèchement était plus constant à l’est, sauf dans une bande étroite allant du centre et du nord de la frontière entre l’Ontario et le Québec en passant par le nord du Québec jusqu’au Labrador.

À la fin du mois de septembre, Agriculture et Agroalimentaire Canada estimaient qu’environ 65 % du territoire canadien connaissait un certain niveau de sécheresse. Ce chiffre exclut le Nunavut, où la sécheresse n’est actuellement pas évaluée; cependant, les valeurs le long de la frontière entre les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut indiquent qu’elle s’étend toujours jusqu’à la partie continentale du Nunavut. Les valeurs de l’Indice de sécheresse (IS) à l’approche de l’hiver sont élevées dans une grande partie du Canada, notamment à des endroits le long de la rive nord du lac Supérieur où elles sont supérieures à 400, faisant penser à des valeurs normales de fin d’été dans de nombreuses régions de l’Ouest. Ces valeurs élevées peuvent avoir une incidence sur l’activité des feux au début du printemps 2025 si les précipitations hivernales et printanières sont faibles. Les valeurs sont égales ou supérieures à 300 dans le nord du Québec et à certains endroits dans les provinces maritimes, bien que ces régions reçoivent normalement suffisamment de précipitations pour mettre l’IS à zéro d’ici au printemps.

Graphiques hebdomadaires (mis à jour : 20 novembre 2024)

Liens sur les incendies de forêt